Dessin vectoriel

Au début, dessin automatique. Uniquement des courbes. Comme lorsque l’on distingue des formes dans le ciel. Ou sur les murs. Des visages, des corps se dessinent... Et soudain avec l’aide d’un point, un être apparaît. Plusieurs points, un monde surgit. Des points dans les formes mais aussi entre les formes. Formant d’autres formes. Des formes qui s’entrelacent, se frottent, se complètent…

Des formes comme des êtres. Comme des synapses. Des neurones dans un cerveau-monde. Des aiguilles dans une botte de foin. A la fois agités et bercés. Perdus et interconnectés. Libres et contraints. Cote à cote sans se toucher.

Du vivant entassé. Troupeau fragile. A l’étroit dans un monde surpeuplé. Chacun trouvant sa place. Ou pas. Parfois, les plus gros mangent les plus petits. Tous semblent glisser sur une trajectoire définie. A l’instinct. Nirvana ou purgatoire ?

Dessin vectoriel universel. Grand format. Totémique, primitif, hypnotique.